Dans cette page sont présentés les monuments et édifices du village constituant son patrimoine 

La mairie 

Avec son petit beffroi fût reconstruite après la première guerre mondiale en 1922/1923.

 

 

Mémorial du hall de la Mairie

Elément historique du patrimoine communal, quasi-unique dans la région, ce mémorial présente les portraits des soldats vieux-berquinois morts pour la France durant les premières et secondes Guerres mondiales, mais aussi en Indochine et en Afrique du Nord. Comme le dit si bien la devise du Souvenir Français qui l’a restauré, « A nous le souvenir, à eux l’immortalité ».


 

 

L’ancien hospice du village 

Il a été reconverti en médiathèque en 1996 et en maison des associations. Il est nommé depuis « Espace Louis de Berquin » et accueille tout au long de l’année de nombreuses manifestations et expositions.


 

 

Les cimetières militaires 

Deux cimetières militaires se trouvent sur le territoire communal. Ceux-ci sont gérés et entretenus par le «Commonwealth War Graves Commission»

AVAL WOOD au hameau de La Caudescure : 410 soldats du Commonwealth y reposent; 407 anglais et 3 australiens tous morts durant la première guerre mondiale, sauf 3 soldats anglais durant la seconde guerre mondiale. Un soldat allemand inconnu y est aussi enterré. Sur les 407 soldats anglais, 155 sont inconnus ou non identifiés. Détails sur le site Internet du CWGC

 

 

 

Les monuments aux morts 

Le monument aux morts de la Grand-Place a été érigé en 1926. Il est orné d’une statue crée par le sculpteur Camille Debert. Y sont inscrits les noms de 109 soldats morts pour la France et 6 victimes civils. Un autre monument aux morts, au hameau de Sec-Bois, a été inauguré  quelques mois avant le 18 octobre 1925. Réalisé à l’initiative d’un comité présidé par Ame Andries. Y sont inscrits les noms de 33 habitants du hameau  morts  en  1914/1918  ( 30 militaires et 3 victimes civils).

 

 

Les plaques commémoratives et mémorial 

  • Le mémorial du marquis Bertrand Bouille sur trouve rue de la Bleutour. Ce capitaine du 24ème régiment de dragons est mort pour la France le 11 octobre 1917 prés de Verdun. Il descendait de la famille de Croix dont certains membres ont été Seigneurs de la Bleutour avant la révolution.
    Un cairn commémoratif offert par une association d’anciens combattants australiens fut apposé sur le mur de la mairie le 12 avril 1983 en présence de l’ambassadeur d’Australie en France, en hommage aux soldats australiens ayant combattus à Vieux-Berquin durant la première guerre mondiale. reportez-vous à la page « Présentation de la commune » pour plus d’informations.


 

 

Les mottes féodales (inscrites au titre des monuments historiques)

  • Motte féodale avec basse-cour adjacente du « Plessy » (cad. ZH 102 à 104) : inscription par arrêté du 4 mars 1980. Le parc boisé, les jardins et le château occupaient le très grand enclos rectangulaire (310 x 210 m) situé entre la forêt et le village, et qui reste encore bien marqué aujourd’hui par un fossé d’enceinte et la Plate Becque. A l’entrée sud se trouvent la motte et la basse cour entourées d’eau. La motte est ronde (diamètre 35 m) de même niveau que les terres voisines. Elle est reliée au sud à la basse cour par une étroite bande de terre dont la confection inachevée au nord résulte d’enlèvements sur la motte sur le côté ouest de la basse cour. Autrefois, la motte devait être un îlot. La basse cour se présente comme une terrasse rectangulaire de 60 x 40 m et surélevée d’un mètre environ. Son fossé, profond de 2 m au plus, a été rebouché en deux points pour permettre un passage direct des bâtiments de ferme vers les terres d’exploitation. La longue aire rectangulaire entourée d’un fossé dans l’angle de l’enclos correspondrait à l’emplacement du dernier château détruit sous la révolution.

     

  • Motte féodale (cad. ZO 22, 23) : inscription par arrêté du 27 juin 1988. Située entre la Becque et le chemin Coevoet, cette ancienne motte féodale est située sur le bord droit de la Plate Becque dans une prairie entourée d’un fossé de drainage et d’une haie vive correspondant vraisemblablement à l’ancien parc seigneurial du lieu. La motte est approximativement circulaire de 38 m de diamètre, et présente un léger profil en coupole qui atteint au plus 1 m d’élévation par rapport au niveau du passage comblé. Son fossé de tour fait 10 à 15 m de large et environ 1 m de profondeur avec une hauteur d’eau qui dépasse souvent les 50 cm. A l’Est, un bief maintenant bouché en deux endroits assurait son raccord et celui du fossé d’enceinte de la pâture à la Plate becque.
    La motte féodale de la seigneurie de Berquin n’existe plus; elle a été détruite lors de la reconstruction de l’église après la première guerre mondiale.

 

 


 

Le patrimoine religieux 

Est composé de deux églises, d’une grotte, de calvaires ainsi que de nombreuses chapelles :

  • Clocher Saint Barthélémy (centre-bourg), inaugurée le 21 octobre 1934 par le Cardinal Liénart, évêque de Lille.

 

  • Clocher Saint Charles Borromée (hameau de Sec-Bois), construite en 1921 et utilisée désormais comme salon de réception après avoir longtemps servi de salle paroissiale ou de cinéma.


 

  • La grotte Notre Dame de Lourdes, construite en 1926 sur l'emplacement d'un ancien calvaire détruite en 1918 durant la première guerre mondiale. Cette grotte qui rappellent celle de LOURDES fut édifiée en remerciement d'être revenu saint et sauf de la grande guerre. A l'origine cette grotte était entourée de peupliers qui furent coupés au cours de la seconde guerre mondiale, sur ordre des Allemands pour fabriquer des "pieux ROMMEL"